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Pignerolle, de la Terreur à la Restauration

par Eric Jamier

d'après les études de

Jean-Luc Coifard et Daniel Gruau

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Avant la Révolution

TROIS MAIRES ET UN CHATEAU

Après la Révolution française, le domaine de Pignerolle changera plusieurs fois de mains.

 

Trois de ses propriétaires seront maires de Saint-Barthélemy, commune de Maine-et-Loire alors dénommée Bon Air.

Ils succèderont à Pierre Drouin, fermier général à La Pignonnière et maire en 1790, François Huet puis Michel Bechet, fermier à La Rochette, tous deux premiers magistrats de la commune en 1791.

D'UN DUROCHER... L'AUTRE

Issu d'une fratrie de six enfants, Alexandre-Florimond Durocher est né à Angers le 23 juillet 1767. Il est le descendant d'une famille de magistrats qui trouve ses racines au Lion d'Angers, où les Durocher ont acquis la totalité des terres des Faveries au début du 18ème siècle.

 

A l'instar de la famille Avril, qui ajouta à son patronyme le nom de Pignerolle après y avoir érigé son domaine, les Durocher feront référence à leurs terres en devenant Durocher des Faveries. 

Le 26 juin 1794, Alexandre-Florimond Durocher des Faveries épouse Victoire Avril, dame de Pignerolle, l'une des trois filles de Marcel Avril. Ensemble, ils reçoivent à Pignerolle René Lemeunier le 11 octobre de la même année. Ce commissaire nommé par le district d'Angers, vient lever les scellés sur les appartements privés de Marcel Avril de Pignerolle à l'intérieur du château, dans le but de régler la succession de feu Marcel Avril, décédé le 27 décembre 1793. Victime de la Terreur, il succombe dans les caves de Doué-la-Fontaine, avec Pierre Drouin, le maire de Bon Air, emprisonné pour "ne pas aller à la messe des prêtres constitutionnels" de la paroisse de la commune (ses domestiques ne seront pas épargnés, comme en témoigne le parcours funeste d'Etiennette Poulain).

Cherchant sans doute à conserver le domaine de Pignerolle dans le patrimoine de la famille Avril, Victoire fait don de quatre "paquets de charpils", parmi une importante dotation de vêtements, draps et linge de maison, au profit des soldats de l'An II. Elle répond à la requête des citoyens administrateurs du district d'Angers.

 

De son côté, Jeanne, dame des Arcis, nièce et épouse d'Arsène Avril, "voulant profiter du bénéfice du décret du 1er Floréal sur le divorce", comparaît "devant le conseil général de la commune de Bon Air, ci-devant Saint-Barthélemy", afin d'obtenir la révocation de son union avec Arsène Avril de Pignerolle. Ce dernier a pris le parti d'émigrer, en compagnie des derniers élèves, issus de la noblesse, de l'Académie Royale d'équitation d'Angers qu'Arsène co-dirigeait avec son frère Marcel Avril.

​Difficile condition que celle des femmes en ces temps troublés... Les démarches des deux sœurs Avril peuvent s'expliquer par la volonté de sauvegarder le domaine de Pignerolle, plus que par dévouement à la cause révolutionnaire. Car le château et son parc, étant occupés par des citoyens non considérés comme émigrés, ne pouvaient être confisqués et vendus comme bien national. En outre, les sœurs Jeanne et Victoire Avril, étant mariées respectivement à Arsène Avril et Alexandre-Florimond Durocher des Faveries, sous le régime de la séparation des biens, sont dépositaires des droits sur le domaine de Pignerolle.

La succession de Marcel Avril est liquidée le le 2 mars 1795. Elle comprend la terre de Pignerolle (château et réserves foncières), une métairie à Foudon (près de Saint-Barthélemy), des près, terres et vignes à Trélazé et Brain sur l'Authion, ainsi que plusieurs arpents de prés à Sorges. Le tout représente un revenu de 6 752 livres, soit un capital au denier 25 de 168 545 livres.

Dans un testament olographe daté du 2 avril 1797, Victoire Avril revoit les termes de son contrat de mariage, à la faveur d'Alexandre-Florimond : "Désirant donner au-dit Durocher Faveries, mon mari, des preuves de mon amitié, je lui donne (...) la jouissance pendant sa vie de la moitié de tous mes biens meubles et immeubles". Cette donation est conditionnée au fait que le couple ait des enfants au jour du décès de Victoire.

Deux filles naitront le leur union : Victoire (née le 13 juin 1797) et Emilie (née en 1799). Toutes deux seront faites dames de Pignerolle le 18 mars 1807, à la mort de leur mère, seulement âgée de 38 ans. Les deux enfants, respectivement âgées de 9 et 7 ans, voient leurs intérêts représentés par Casimir Varié de Juigné, leur tuteur.

A l'issue de la Révolution française puis de la Terreur, les descendantes directes de Marcel Avril de Pignerolle bénéficient d'un patrimoine confortable, mais leur niveau de vie au château n'est pas fastueux. Si la maison est abondamment meublée, l'ensemble de leurs biens est qualifié de "mauvais" lors de l'inventaire daté du 25 mai 1807, résultant de la succession de Victoire mère. Au rez-de-chaussée du château, une pièce sert de débarras, tandis que la literie semble avoir beaucoup plus de valeur que les meubles. Un ensemble d'instruments de musique, eux aussi jugés sans valeur, témoignent néanmoins de l'intérêt que porte la famille Avril aux harmonies.

Quelques événements heureux jalonnent les années 1820 et 21, quand les jeunes filles Avril se marient à leur tour :

le 10 janvier 1820, Victoire, l'aînée de la fratrie, épouse à Saint-Barthélemy le chevalier Eugène de La Fontenelle, capitaine de la Légion des Deux-Sèvres. Les représentants des familles illustres de l'Anjou participent à la noce, dont Charles-André Dubois de Maquillé, colonel de la Garde nationale d'Angers, Jacques-Armand de Lancrau de Piard, chevalier de Saint-Louis, Eulalie de Turpin de Crissé, le baron Duchesne de Denant...

à son tour, le 28 novembre 1821, Emilie, la cadette, s'unie à Pierre-Alain de Meyjounissas, chevalier du Repaire et officier du 13ème Régiment d'infanterie de ligne. Le contrat de mariage est reçu par maître Lechalas, notaire à Angers.

Las, le deuil rattrape les deux jeunes mariées, quand le 22 avril 1820, Alexandre-Florimond Durocher décède dans sa cinquante-huitième année, rue de l'Hôpital à Angers.

Le destin des époux Avril et Durocher, tout comme celui de leurs filles, illustre le difficile passage de témoin entre les générations sacrifiées au cours de la Révolution française et leurs descendants qui, tant bien que mal, ont cherché à subsister, tout en préservant leur rang social.

Cependant, c'est le frère d'Alexandre-Florimond qui va mêler son statut d'édile au domaine de Pignerolle, ouvrant la voie à trois générations de chatelains et magistrats bartholoméens. 

Aimé Durocher des Faveries, de cinq ans son aîné, est nommé maire de Saint-Barthélemy par arrêté du préfet le 29 juillet 1800. Il occupera ce poste jusqu'en 1813.

C’est en 1655 qu’Antoine Avril épouse Renée Éveillard, fille de François Éveillard, maire d’Angers de 1641 à 1643 et devient ainsi propriétaire par mariage des cent cinquante hectares de la terre de Pignerolle.

Blason de la famille Avril de Pignerolle

"D'argent au chevron de gueules chargé de cinq besants d'or, et accompagné de trois roses du second."

Blason de la famille Avril de Pignerolle, tiré de l'Armorial Général de Johannes Baptista Rietstap, édité par Van Goor Zonen, Gouda (1884-87).

L'ACADEMIE ROYALE D'EQUITATION D'ANGERS

En 1680, son fils François, époux de Renée du Tremblier, est appelé par le gouverneur d’Anjou et devient directeur de l’Académie d’équitation d’Angers. Il se fait alors appeler Avril de Pignerolle.

A l’époque, l’académie est l’une des plus renommées d’Europe. Elle est fréquentée par des gentilshommes de tout le continent. On y rencontrera des élèves comme Buffon, le duc de Wellington, William Pitt, futur premier ministre britannique, des Russes, des Danois qui font régulièrement avec leurs écuyers des sorties dans les bois de Pignerolle.

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Wellington first encounter with the French, oeuvre du peintre irlandais George W. Joy,

exécutée en 1889 et présentée la même année à la Royal Academy.

Arthur Wesley  , futur duc de Wellington, né en 1769 arrive à Angers en 1786 :

"Pendant ses années de formation, il est influencé par des gentilhommes comme Monsieur de Pignerolle, des Royalistes faisant fière allégeance à une monarchie absolue dont les jours étaient comptés. Arthur est souvent reçu, ainsi que ses amis Walsh et Wingbield - on les appelait "le groupe des Lords" - dans les familles nobles de la région angevine. Le duc de Praslin, le duc de Brissac les invitent à dîner et à chasser. À Angers et dans les bois de Pignerolle, Arthur devient un bon cavalier ; il maîtrise la langue française, car l'Académie est une sorte de prytanée, où l'on pratique le maniement des armes, la danse, où l'on étudie aussi les mathématiques et les langues. De cette formation, le duc de Wellington garde reconnaissance : à des officier anglais flagorneurs qui osaient se targuer de leur supériorité le sabre à la main sur nos cavaliers, il rétorqua sèchement : "Non messieurs, la première cavalerie du monde est la cavalerie française". Et c'était dit après Waterloo..."

   C'est Richard, le frère aîné d'Arthur, ami de William Pitt et gouverneur général du Bengale, qui change Wesley jugé trop court en Wellesley.

 

Texte tiré de l'ouvrage

de Richard Holmes,

"Wellington, the Iron Duke"

 (Harper Collins Publishers, 2003).

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À propos de l'œuvre : Armé d'une lettre d'introduction de sa mère, la comtesse de Mornington, (...) le jeune Arthur Wellesley fait sa première apparition à la vieille Académie Militaire de Pignerolle à Angers. Le vieil homme, typique d'un Français de l'Ancien Régime au tempérament fin, en uniforme et guêtres blanches, lettre à la main, scrute son nouvel élève d'un regard curieux mais non réprobateur. Il ne semble pas non plus avoir la même méfiance à l'égard de la « perfide Albion » que certains petits fretins, évidemment résolus à « prendre de l'avance » sur le jeune Anglais dès que le dos de leur maître sera tourné. En arrière-plan, des cartes d'Angleterre, de France et de Corse, tandis que des épées croisées indiquent la lutte à venir. (...) Les garçons de Harrow reconnaîtront peut-être cette pièce comme leur ancienne salle de quatrième. Il ne fut adopté comme décor que lorsque je m'étais assuré auprès du Maire d'Angers que l'école de Pignerolle avait été transformée en caserne.

Texte tiré de l'ouvrage "The work of George W. Joy", édité en 1904 par Cassell and Company Ltd.

Trois élèves illustres de l'Académie Royale d'équitation d'Angers, aux 16 et 17ème siècles :

Johan de Witt en Grand Pensionnaire

Johan de Witt (1625-1672)

Grand Pensionnaire de la République

des Provinces-Unies

William Pitt, later First Earl of Chatham

William Pitt l'Ancien (1708–1778)

Premier ministre de Grande-Bretagne

Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon

Georges-Louis Leclerc de Buffon (1707–1788)

Naturaliste au jardin du Roi

Portrait de Johan de Witt en Grand Pensionnaire.

Huile sur toile de Jan de Baen exposée au 

Rijksmuseum Amsterdam

Portrait de William Pitt l'Ancien, 1er comte de Chatham.

Huile sur toile de William Hoare exposée au 

North Carolina Museum of Art

Portrait de Georges-Louis Leclerc,

comte de Buffon.

Huile sur toile de François-Hubert Drouais exposée au Musée & Parc de Buffon.

L'Académie Royale d'équitation est logée dans l'un des plus beaux bâtiments d’Angers qui, après la Révolution française, deviendra une caserne d’infanterie jusqu'en 1905. Les blouses et les culottes courtes remplacent les uniformes : l'école primaire supérieure de garçons s'y installe à son tour. La loi Guizot de 1833 ordonne aux villes de plus de 5 000 habitants de créer cette catégorie d'établissement scolaire. Jean-Joseph Chevrollier, directeur en 1844 d'une école privée, est chargé d'administrer l'école primaire supérieure ; les deux établissements fusionnent un an plus tard puis, faute de place, déménagent place de l'Académie.

L'Académie sera endommagée pendant la Seconde Guerre mondiale, lors du bombardement des 28 et 29 mai 1944. Décision est prise de raser le monument pluri-centenaire, au profit d'un bâtiment moderne dessiné en 1957 par l'architecte André Mornet et destiné à accueillir une caserne de sapeurs-pompiers.

Ecole Primaire Supérieure Chevrollier, Académie Royale d'équitation d'Angers

Deux cartes postales illustrant le bâtiment de l'Académie Royale d'équitation, reconvertie en Ecole primaire supérieure de garçons en 1905.

Haut : collection privée | Bas : collection Archives Patrimoniales de la Ville d'Angers

Ecole primaire Supérieure Chevrollier, Académie Royale d'équitation d'Angers

De l’ancienne Académie d’équitation ne restent que les grilles et les pavillons de l’entrée :

LA FAMILLE AVRIL DE PIGNEROLLE

La famille Avril de Pignerolle, peinture de Jéo Joy, 1786

À la suite de François Avril et jusqu’à la Révolution, se succèdent quatre générations d’Avril de Pignerolle à la tête de l’Académie Royale d’équitation et propriétaires des bois de Pignerolle.

 

Le dernier sera Marcel, qui fera construire le château en 1776, une "folie" selon l’appellation de l’époque.

(de g. à dr.) Arsène, frère de Marcel Avril, en habit de l'Académie, sa femme et sa nièce, les deux soeurs de Rosalie et leur père Marcel Avril de Pignerolle.

Tableau de Jéo Joy (1786).

Collection famille de Saint-Albin.

Malheureusement, quelques années après viendra le déclin. Les élèves se détournent de l'Académie Royale d'équitation et la ville d’Angers répugne à engager des frais pour entretenir des bâtiments qui se dégradent. Arrive la Révolution française : l’Académie est fermée en 1792, Marcel Avril est arrêté en 1793 et conduit aux arènes de Doué où il meurt d’épuisement.

Arbre généalogique simplifiée de la famille Avril de Pignerolle (via Geneanet) :

o François 1655-1702 & 1679 Catherine Renée du TREMBLIER

Comme beaucoup d'aristocrates après 1789, le frère de Marcel Avril, Arsène, a émigré en Angleterre en octobre 1791. Un groupe de britanniques, anciens élèves de l'Académie d'Angers, voulurent par une souscription procurer à leur directeur d'alors le moyen d'une existence honorable.

Château des Arcis, Meslay-du-Maine

Élève à Angers en 1776, Mr. Smith, de Winchester, se chargea de rassembler les signatures. Le zèle qu'il y mit fut couronné de succès. Arsène revint d'exil en 1802. Il rejoindra son épouse Anne-Rosalie au château des Arcis au Meslay-du-Maine, où il mourut le 27 avril 1815.

Témoin des tourments de la Révolution française et de la Terreur, Anne-Rosalie Avril de Pignerolle, fille de Marcel, entretient une correspondance épistolaire avec son mari (mais aussi son oncle) Arsène Avril, du 7 novembre 1791 au 16 mai 1793.

Découvrez-la dans l'édition de "L'Anjou Historique" n° 140

d'octobre 1925 :

Château des Arcis.

Un artiste dans la famille : Charles-Marcel Avril de Pignerolle

La famille Avril de Pignerolle a aussi compté un artiste-peintre : Charles-Marcel Avril de Pignerolle.

Fils de Charles Avril, Charles-Marcel est né le 21 décembre 1813. Par décret du 10 décembre 1849, il est élevé à la distinction de chevalier dans l'ordre de la Légion d'honneur. Sa fiche le présente en qualité de Garde national de la 1ère Légion.

Il épouse Alice Lambot de Fougères le 29 mai 1850. L'essentiel de sa production artistique est composée d'estampes (gravées par Paul Allais) et d'huiles sur toiles, parmi lesquelles :

  • Portrait de Arsène-Marie de Pignerolle (huile sur toile), 1832

  • Une gondole vénitienne   (huile sur toile), 1850, commande de l'État, présentée au salon de 1850-51 (Palais Royal)

  • Paul Véronèse à Venise (estampe), 1853

  • Raphaël faisant le portrait de la princesse d'Aragon (estampe), 1858, présentée au salon de 1859 (Palais des Champs-Elysées)

  • Socrate instruisant Alcibiade (estampe), 1866

  • Le retour du chasseur (huile sur toile), non datée (vendue aux enchères en 2001, 2002 et 2007)

  • Le marchand de tissu et les couturières (peinture sur bois), non daté

Plusieurs œuvres, dont la trace a disparu, ont été présentées aux salons de 1847 à 1865, dont :

  • Une mariée d'Alvito (pays de Naples) - Rutta la Floraia (campagne de Rome), 1847 ; Petites mendiantes de l'île de Capri (étude) - Pèlerinage à Lorette, 1848 ; Jeune pâtre de la campagne de Rome - Brune et blonde, souvenir d'Alvito (pays de Naples), 1849 ; Portrait d'enfant, 1853 ; Scène d'inondation dans la campagne de Rome, 1855 (Exposition universelle) ; Le printemps - Le portrait de Mme la marquise de Saint-G... - Le ghetto à Rome, 1859 ; Les vendanges à Naples, 1861 ; Souvenir de Castellamare (Italie méridionale) - Portrait de Mlle de P..., 1863 ; Souvenir de Naples (tête d'étude), 1865.

Charles-Marcel Avril de Pignerolle obtient des médailles d'Or de deuxième classe au salon de 1848 (musée du Louvre) et et au salon de l'Exposition universelle de 1855 (Palais des Champs-Elysées), ainsi qu'une médaille d'Or au salon de Paris de 1860 (hors concours). L'auteur Edmond de Lastic lui consacre en 1925 une monographie de 32 pages intitulée "Charles-Marcel-Avril de Pignerolle, peintre".  Charles-Marcel de Pignerolle est décédé à 73 ans au château des Arcis, le 31 mai 1887.

   Œuvre transférée au Musée de Beaux-arts d'Angers le 2 janvier 2013 - N° d'inventaire 2013.22.146.

Découvrez quelques-unes de ses œuvres :

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BIBLIOGRAPHIE

  • De l’Académie d’équitation aux carabiniers de Monsieur : les origines de la vocation cavalière de Saumur
    Elizabeth Verry, 2012 ; In Situ, Revue des patrimoines (Article consultable en ligne) (Worldcat 6733749532).

  • Dictionnaire historique, géographique et biographique du Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, tome III
    Célestin Port, 1874 (révisé en 1989), 545 pages ; H. Siraudeau & Cie (ISBN 2-85672-008-0) (Worldcat 26944956).

  • Domaine de Pignerolle, témoin d'une grande histoire 
    Jean-Luc Coifard, 2006, 116 pages ; Éditions Office de Tourisme d'Angers (ISBN 978-2-9526193-0-1).

  • ​L'Académie Royale d'équitation d'Angers | Le domaine et les maîtres de Pignerolle
    Daniel Gruau, 2014, 48 pages ; Imprimerie Bull-Duplicopy. 

  • Les Avril de Pignerolle, une dynastie d'écuyers du roi
    Corinne Doucet, 2018, 316 pages ; EdiLivre (ISBN 978-2-414-22624-5) (Worldcat 1061271167).

  • Pignerolle à Saint-Barthélémy-d'Anjou | Folie au pays des Closiers et des Perreyeurs, 1776-1976 |
    Des chevaux de Marcel Avril de Pignerolle aux meutes d'U-Boote de Dönitz 

    Jean-Luc Coifard, 1976, 84 pages ; Imprimerie Paquereau-Technographies (Worldcat 496576194).

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